A l’occasion du 30ème anniversaire (ou 31ème on sait plus trop) de Hokuto no Ken, Tetsuo Hara (via son banquier ?) a décidé de revenir à l’oeuvre qui a fait sa renommée, en proposant la toute dernière pièce du puzzle, à savoir un chapitre inédit se situant entre la mort de Raoh et les retrouvailles entre Kenshirō, Bat et Lin, devenus adultes (pour faire simple : entre HNK 1 et HNK 2).
Revenir au Hokuto, après 27 volumes de Hokuto no Ken et 22 volumes de Sōten no Ken ? Pourquoi pas, si c’est pour éclaircir quelques zones d’ombre, comme la mort de Yuria ou la succession de Kenshirō…
Hélas, à l’heure d’écrire ces lignes, la première partie du dernier chapitre (55 pages) vient d’être publiée dans le Comic Zenon d’avril et le moins qu’on puisse dire c’est que la déception est à la mesure de l’attente…
On peut tout d’abord remercier les lois du marketing qui nous obligent donc à souffrir deux fois puisque la fin du chapitre ne sera publiée que le mois prochain (quel suspense).
On peut ensuite se poser la question de l’intérêt, autre que mercantile, de cette dernière pièce.
Exit Yuria, qui n’est déjà plus de ce monde, et bonjour “Kenshirō La Déprime”, incapable de tenir debout et mis à terre par un Kokuō (l’hongre de lui-même) devenu très copain avec Shōza.
Shōza ? Oui, le bâtard de Jūza (désolé pour le terme mais connaissant le Nuage je doute que le gamin parvienne un jour à mettre un visage sur sa mère). Et c’est peut-être là le point le plus négatif de ce chapitre : autant Kenshirō est inexistant autant le rejeton est omniprésent !
80 pages centrées autour d’un personnage totalement inutile, qui n’existait pas dans le chapitre précédent et qui n’existera plus dans le suivant, ça ressemble quand même à du foutage de gueule ou de l’autosatisfaction vous trouvez pas ? Y avait pas mieux à raconter, Hara-san ? Qu’il se fasse tuer par le vilain Daruja ou pas, qui s’en soucie ?
En parlant de Daruja… là aussi on tient quelque chose : imaginez la fusion entre Yuda, Baran et Jask (un des fils de Jakō) et vous trouverez le vilain le plus “tapisserie” depuis Boluge.
Je me contenterai aussi de survoler le problème de la continuité, non seulement le trait de Hara a énormément changé (Lin va prendre beaucoup de poids d’ici le chapitre suivant) mais en plus cet arc va paraître vraiment faiblard une fois inséré dans un volume entier.
Alors oui vous me direz qu’il reste une trentaine de pages et que cette première partie servait surtout à présenter les personnages et l’intrigue… et je vous répondrai qu’à la fin c’est Kenshiro qui gagne.
Bon anniversaire Kenshirō… c’est moche de vieillir.
PS : L’idée d’une pétition “Le Hokuto est éternel, pas sa franchise” revient de plus en plus souvent dans ma tête ces temps-ci.
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C’est sans tambours ni trompettes que je vous annonce que la deuxième partie du nouveau (et dernier) chapitre de Hokuto no Ken vient d’être traduit de l’italien par